mercredi 13 mars 2013



Le Centre théologique s'honore de travailler régulièrement avec Philippe Blaudeau, Professeur d'histoire romaine à l'Université d'Angers. Celui-ci nous a donné récemment une conférence sur la recherche actuelle concernant l'empereur Constantin.
Philippe Blaudeau vient de donner une interview au quotidien 20 minutes sur le sens du conclave :
Conclave: «L'élection du pape se fait à huis clos pour éviter toute emprise des pouvoirs de ce monde»

Il vient également de publier un ouvrage important,Le siège de Rome et l'Orient (448-536), dans la collection de l'école française de Rome.

La quatrième page de couverture du livre indique :
"Face aux modèles alexandrin et constantinopolitain, le Siège de Rome met ses prétentions à l’épreuve des réalités ecclésiales de l’Empire romain d’Orient entre 448 et 536. Comme l’a précisé le pape Léon (440-461), Rome vise alors à l’exercice réfléchi d’une primauté fondée sur le principe de sollicitude pour toutes les Églises. Son éloignement, sa situation périphérique à l’égard des principaux centres de décision lui confèrent une réelle liberté de parole et une certaine capacité d’intervention, limitée toutefois par la difficulté à mobiliser durablement ses partisans sur les différents théâtres d’opération. Jusqu’en 536, en effet, Rome ne relève pas de l’administration directe de l’Empire romain d’Orient. Aussi, durant cette période particulière de son histoire, le Siège apostolique peut-il exprimer un vif essor identitaire. La querelle miaphysite en constitue à la fois la première des conditions et le lieu décisif de vérification. Or, on observe une réelle distance entre énoncé et effectuation du discours romain, ce qui conduit à une certaine adaptation, même si elle demeure masquée. L'Égypte, en effet, demeure hors de portée des entreprises romaines tandis que l'Orient antiochien s’éloigne et que Jérusalem, jugée peu fiable, paraît réduite à un rôle secondaire. Reste Constantinople, centrale malgré toutes les dénégations romaines : la confrontation qui en découle conforte un peu plus la place de l'Illyricum en tant qu’enjeu géo-ecclésiologique d’importance."

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